Pentacrine

Mes pensées furtives...

Mardi 12 avril 2011 à 20:14

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De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air, qui marchent sur la terre ou nagent dans la mer, de Paris ou Pérou, du Japon jusqu'à Rome, le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme.

Samedi 9 avril 2011 à 20:27

España, te quiero.
Me encantan tus paisages, tu sol, tu olor, tu aire, tu lengua... Amo a los españoles y me gustaría quedarme aquí toda la vida.
¿Por qué hay que regresar? No lo quiero. Mi vida, quiero vivirla aquí.
ALICANTE

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Samedi 9 avril 2011 à 17:34

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lls ont peut-être eu peur que je pisse
Sur le marbre du bénitier
Ou pire que je m’accroupisse
Devant l’autel immaculé
Peur que je ne lève la patte
Quelque part dans les allées
Où siège cette foule ingrate
Qui nous parle d’humanité
Ils ont considéré peut-être
Que c’est un amour pas très catholique
Que celui d’un chien pour son maître
Alors, ils m’ont privé de cantiques

Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

Me voilà devant la chapelle
Sous cette pluie qui m’indiffère
Tenu en laisse par un fidèle
Allergique aux lieux de prières
Les gens parlent à côté de moi
Tu as de la chance toi au moins
La souffrance ne t’atteint pas
L’émotion c’est pour les humains
Et dire que ça se veut chrétien
Et ça ne comprend même pas
Que l’amour dans le cœur d’un chien
C’est le plus grand amour qu’il soit

Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

Je pourrais vivre dans la rue
Etre bourré de coups de pieds
Manger beaucoup moins que mon dû
Dormir sur le pavé mouillé
En échange d’une caresse
De temps en temps d’un bout de pain
Je donne toute ma tendresse
Pour l’éternité ou plus loin
Prévenez-moi lorsque quelqu’un
Aimera un homme comme moi
Comme j’ai aimé cet humain
Que je pleure tout autant que toi

Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

Lundi 7 mars 2011 à 21:05

 

Mon Abeille...


 

Cet article, je veux le dédier à une personne importante pour moi, une personne que j'aime, mais à qui je n'ai encore jamais osé le dire. Cette personne, c'est mon Abeille, mon ange gardien.


 

J'ai rencontré l'Abeille il y a 10 ans, quand j'étais encore une petite fille. Mon dieu ce qu'elle m'impressionnait... C'était ma professeur, mais pas n'importe quel professeur... Vous savez, il s'agit de CE professeur, celui qui vous a marqué et dont vous vous souviendrez toujours, CE professeur dont on voyait à sa façon d'être que son métier le passionnait.


 

Bien sûr, au début il ne s'agissait que de CE professeur, la vision du prof qui vous donne envie d'apprendre, mais ça ne s'est pas arrêté là... A travers les années et les épreuves, CE professeur est devenue mon Abeille, la seule, l'unique, celle qui gardera toujours une influence sur ma vie.


 

Cela a commencé par une phrase anodine « s'il y a quoi que ce soit, tu sais que ma porte est grande ouverte ».

Merci l'Abeille de m'avoir ouvert ta porte au moment où toutes les autres portes me semblaient fermées. Je m'en rappelle encore, mes jambes étaient tellement lourdes que je ne pouvais plus marcher, mais mains étaient moites et tremblaient, et ma gorge était tellement serrée que je n'arrivais plus à parler. Je me rappelle ce silence un peu gênant avant que dans l'élan d'un sanglot je puisse articuler « je n'arrive pas à parler » .


 

Pendant 1 an, tu m'as aidé, tu es restée à mes cotés. Dans cette période tellement noire où tout me semblait sombre, sans le moindre éclat, tu étais là, la petite lueur qui me permettait de croire que tout ça pouvait s'arranger. A ce moment là tu m'avais dit « Dans quelques années tu repenseras à tout ça et tu te diras « mon dieu que j'étais bête », tu verras ». Et maintenant que j'ai grandi je me rend compte en effet que cette période noire était juste la vie, un passage de l'adolescence à l'age adulte... Cependant, sans toi...


 

Juste une crise d'ado, c'est comme ça que les autres le nomment, du moins ceux qui ne savent pas... C'est à dire tout le monde en dehors de toi et moi. Mais moi, je l'ai vécu de l'intérieur. Je me souviens des insomnies, ces longues nuits dans le noir, je me souviens de mon corps qui se faisait de plus en plus maigre, je me souviens du dégout que me provoquaient la nourriture, je me souviens du sang qui coulait sur mon poignée, je me souviens de ton regard, ta voix glacial et la déception sur ton visage quand tu as vu ce que je m'étais fait... Toi, la seule personne qui savait, toi ma complice... Je ne te remercierai jamais assez pour toute l'aide et le soutien que tu m'as apporté.


 

Aujourd'hui je sais qu'en tant que professeur ton devoir t'obligeais à parler, tu aurais du contacter la principale du collège ou l'infirmière scolaire... Merci de ne pas l'avoir fait, merci de m'avoir fait confiance. Tu sais, ce secret reste encore entre nous... après toutes ces années, je n'ai toujours pas la force d'évoquer cette période avec ma famille, et puis à quoi ça servirait?


 

Quand je repense à tout ça, la seule chose qui me reste en tête, c'est toi. Tu m'a aidé, tu étais la seule à être là pour moi et tu continues à être là encore aujourd'hui. Voilà 6 ans que j'ai quitté le collège, mais tu restes présente dans ma vie. Je t'écris, je t'appelle, je te rend visite et rien ne me rend plus heureuse. Dans chaque épreuve tu es là pour m'accompagner et je sais que je peux compter sur toi. J'ai pour toi une profonde admiration, une éternelle reconnaissance et un vrai amour. Oui, quand je te vois, j'ai envie de te prendre dans mes bras, mais la pudeur m'en empêche... Je ne pourrai jamais te dire à quel point tu es chère à mes yeux. Alors je te dédie cette article dont tu ne connaitras jamais l'existence, mais ça ne fait rien. Je te le dis ici: Merci, je t'aime.

Lundi 7 mars 2011 à 20:10

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J-4

 
Plus que quelques jours avant de revenir, avant de redécouvrir ce pays, mon pays...

Je n'ai pourtant pas vraiment l'esprit patriotique, mais je dois l'avouer, la France me manque. D'ici 4 jours je vais de nouveau marcher dans ces rues pavées, de nouveau entendre parler français dans la rue, de nouveau me goinfrer de fromage et savourer du VRAI pain...
Mais mon dieu que ça va passer vite... 5 jours, juste 5 petits jours... 5 jours qui vont être une bouffée d'oxigène, j'ai tellement besoin de vous revoir et de vous prendre dans mes bras, de vous dire à quel point je vous aime et à quel point vous me manquez.

Non, je ne regrette pas mais choix, et Oui, je suis heureuse là où je suis. C'est seulement que je reste attachéé à vous et que je continue à avoir besoin de vous. Je veux retrouver le rire de mon père, les calins de mon petit frère, la tendresse de ma grande soeur, la complicité de ma cousine, les chamailleries de l'oncle Benoit et la douceur de tante Agathe.

Et puis, il ya toutes ces choses, encore inconnues pour vous, que je dois vous raconter. Toute la vie que j'ai ici et qui me rend heureuse., je voudrais tant vous la faire partager...

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